Ternynck, Aimé
Entrepreneur (1812 - 1887)
Né dans le textile, il tombe dans le sucre. Aimé Ternynck s’associe aux affaires de son beau-père qui a investi très tôt dans le sucre. Il reprend une sucrerie en 1854. En 1882, il en exploite près d’une dizaine avec sa société Ternynck & fils.
La sucrerie des Michettes
Crédits : Collection privée
Le textile
Né le 3 octobre 1812 à Cassel (Nord) au sein d’une famille de négociants en tissus. Aimé Ternynck s’associe en 1842 à son frère cadet Henri pour fonder à Roubaix (Nord) une maison de négoce de tissus sous la raison sociale « Ternynck frères ». Son mariage, le 1er juillet 1846, avec Juliette Jacquemin, fille d’un négociant textile de Saint-Quentin qui très tôt avait investi et cru dans l’industrie sucrière. Aimé Ternynck est rapidement associé aux affaires de son beau-père, Jean Jacquemin, notamment à la ferme de Rouez, qui devient bientôt le berceau d’un petit empire sucrier.
L’industrie sucrière
Aimé Ternynck entame sa carrière dans l’industrie sucrière en 1854 par la reprise de la sucrerie des Michettes à Coucy-le-Château-Auffrique, fondée en 1835 par Pierre Amédée Carette. Il modernise entièrement l’établissement et prend parallèlement des parts actives dans d’autres sucreries des environs. En 1851, il crée avec son beau-frère, Pierre Auguste Million, la société en nom collectif « Aimé Ternynck & Cie », qui préside aux destinées de la sucrerie de Chauny, dite « fabrique Saint-Momble ». En 1873, il acquiert la sucrerie d’Abbécourt, qu’il transforme en râperie attachée à la sucrerie de Chauny. En 1882, il fonde avec ses fils Paul et Émile la société en nom collectif Ternynck & fils pour exploiter les fabriques de Rouez, Chauny et Nogent-sous-Coucy, ainsi que les fermes attenantes, les râperies de Vézaponin, Marest-Dampcourt et Abbécourt.
Il décède le 11 avril 1887 à Cannes (Alpes-Maritimes).
Vos commentaires
# Le 28 février 2015 à 08:49, par Jean-Mi En réponse à : Ternynck, Aimé
Mon père y avait travaillé 38 ans , maintenant cette usine sucrière est devenu une boîte de nuit.... combien d’emplois supprimée , mon père en était malade !
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