Sucrerie Sainte-Emilie de Villers-Faucon
Fondée vers 1871 et toujours en activité
Détruites pendant la Première Guerre mondiale, les installations sont reconstruites pour la Société Vermandoise de Sucrerie qui la modernise pour en faire sa principale usine, toujours en activité : en 2010, elle a produit 210 000 tonnes de sucre.
Sucrerie sainte-Emilie de Villers Faucon
Crédits : Ministère de la Culture/Région Picardie/ F. Dubuc,1990
La sucrerie Vion et Cie est mentionnée à Villers-Faucon en 1871. Avant 1914, la capacité de la sucrerie de Sainte-Émilie, qui comptait 600 ouvriers en 1900, et de ses quatre râperies permettait de travailler de 1600 tonnes à 2000 tonnes de betteraves par 24 heures.
L’extraction du jus se fait partie à Sainte-Émilie, partie à Étricourt-Manancourt, Liéramont, Ronssoy et Révalon. Toutes les parties de l’usine sont reliées à la voie ferrée.
Détruites pendant la Première Guerre mondiale, les installations sont reconstruites pour la Société Vermandoise de Sucrerie qui s’étend en s’adjoignant deux autres sucreries sinistrées et les râperies de Liéramont, de http://www.encyclopedie.picardie.fr... Cartigny, d’Hervilly, de Montigny et d’Étricourt-Manancourt.
Le projet de reconstruction (1921) de la Société Française de Constructions Mécaniques (anciens établissements Cail), à Denain, prévoyait l’installation d’une sucrerie d’une capacité de 1400 tonnes de betteraves en 24 heures.
La majeure partie des logements d’ouvriers a été réalisée au cours du second quart du XXe siècle.
La sucrerie de Sainte-Émilie reste l’usine principale de la Vermandoise de Sucrerie, ses diverses installations ont été continuellement modernisées au cours du XXe siècle.