Millevoye, Charles Hubert
Poète (1782 - 1816)
Ce poète picard publie ses premiers écrits à l’âge de 18 ans et connaît immédiatement la célébrité. Le style de ses poèmes rappelle celui d’André Chénier.
Charles-Hubert Millevoye
Né en 1782 à Abbeville, Millevoye fut élève à Paris du collège des Quatre-Nations, et y remporta le premier prix de littérature en 1798.
Il publie ses premiers écrits à l’âge de 18 ans et connaît immédiatement la célébrité. Le style de ses poèmes rappelle celui d’André Chénier. Parmi les plus connus : « La Chute des feuilles », « Le Poète mourant », « L’Amour maternel »...
Charles-Hubert Millevoye avait épousé à Abbeville le 31 août 1813 Marguerite-Flore Delattre dont il eut un seul enfant, Charles-Alfred, né à Abbeville le 9 octobre 1813, mort à Sadroc le 6 juin 1891. Charles-Alfred Millevoye fut magistrat, chargé de l’organisation judiciaire de la Savoie en 1860. De son mariage le 7 juin 1845 à Paris avec Irma-Malvina Leclerc-Thouin, Charles-Alfred eut trois fils, dont Lucien Millevoye (Grenoble 1850-Paris 1918), député d’Amiens de 1882 à 1893, et de Paris de 1898 à 1918, directeur du journal La Patrie.
De santé fragile, Charles-Hubert de Millevoye il se retire à Abbeville où il meurt en 1816. Il n’avait que quarante-trois ans.
À lire
■ Une épître : « Le Danger des romans » (1804)
■ Des poèmes : « La Peste à Marseille », « La mort de Rotrou et Goffin, le héros liégeois »
■ Des poèmes héroïques : « Charlemagne à Pavie » (1808), « Alfred, roi d’Angleterre »
■ Trois tragédies : « Antigone », « Saül » 1822), « Ugolin »
■ Un recueil de poèmes : « Elégies » (1811).