Grand Laonnois
Pays de l’Aisne
Le Grand Laonnois est composé de 174 communes et compte 93200 habitants. Il est riche d’un patrimoine architectural et naturel exceptionnel. C’est un bassin d’emploi essentiellement rural et tertiaire.
La ville de Laon - La ville de Laon
Crédits : CRDP Amiens
Le Grand Laonnois se construit autour de Laon, sa ville préfecture par une répartition équilibrée de bourgs (Anizy-Pinon, Beaurieux, Crécy-sur-serre, Guignicourt, Liesse, Marle, Saint-Erme et Sissonne) qui en maillent son espace rural.
Il est doté d’un héritage contrasté.
À son avantage, le Grand Laonnois est riche d’un patrimoine exceptionnel tant dans ses espaces naturels que dans ses sites civils, militaires et religieux.
Le plateau de Laon en est son fleuron. L’implantation du Center Parc de Chamouilles et les initiatives économiques menées amorcent de nouvelles perspectives pour le Pays en termes d’attractivité, d’emploi et d’image.
Plateau du Laonnois autour de Saint-Erme-Outre-et-Ramecourt - Plateau du Laonnois autour de Saint-Erme-Outre-et-Ramecourt
Crédits : CRDP d'Amiens
Dans la plaine du Laonnois, une commune du canton de Sisonne, au Sud-Est de Laon, répond au curieux nom de Saint-Ermé-Outre-et-Ramecourt.
Saint Erme est un « village de l’ancien Laonnois, bâti dans une situation heureuse sur le penchant d’une colline et sur la vieille chaussée gauloise de Laon à Rethel par les plateaux ».
A coté de cette agglomération primitive, un prieuré dédié au saint y est élevé au début du VIIIe siècle. Visibles sur l’image en haut à droite, se trouvent les autres villages de Outre et de Ramecourt.
De ces trois églises et trois paroisses au XIXe siècle, qui regroupent alors un total de 1200 habitants environ, une simplification administrative au XXe siècle n’en fait qu’une seule et même commune.
Pourtant l’étalement, ou plutôt l’éclatement de l’agglomération en plusieurs noyaux voisins se poursuit au cours de cette période.
En 1857, une gare est construite au voisinage du village de Ramecourt, le long de la voie ferrée Reims-Laon.
En 1875, une sucrerie s’installe dans le quartier de Maison Bleue (du nom d’une ancienne grande bâtisse abritant une auberge) qui compte 111 habitants en 1898.
L’entre-deux-guerres verra son développement. Au début des années 1970, un lotissement de 84 pavillons individuels est créé, baptisé Résidences Les Garrennes . La population de la commune atteint alors 1791 habitants en 1975 (pour 1578 en 1968).
L’autoroute A26 (Reims-Laon), ouvert en 1989, passe au voisinage de ces résidences.